Une convention pour relier l’école au territoire

Cette convention officialise une série de collaborations initiées ces dernières années et marque une volonté commune de renforcer les liens entre les institutions éducatives et les territoires vaudois. Comme le souligne Jeanne Corthay, cheffe de projets en médiation culturelle chez LPm : « Elle formalise les efforts réalisés en faveur d’une école qui travaille main dans la main avec les actrices et acteurs territoriaux. Le projet de La feuille des vignes, un magazine collaboratif réalisé par des élèves de Lavaux, a montré combien il est formateur d’impliquer les classes sur le terrain. Il forge un lien durable entre les élèves et leur patrimoine local, tout en enrichissant les pratiques pédagogiques. »

La signature de cette convention s’inscrit dans une dynamique de développement de la pédagogie territoriale, une approche éducative qui place le territoire – son histoire, ses spécificités, ses savoir-faire et ses enjeux – au cœur des apprentissages. Elle vise à faire ressentir, expérimenter et comprendre l’environnement naturel, culturel et historique des élèves, tout en encourageant les enseignantes et enseignants à intégrer des éléments locaux dans leurs pratiques, en dialogue avec les actrices et acteurs du terrain.

Grâce à cet accord, les coopérations pourront se multiplier et s’inscrire dans une vision à long terme. La convention vise à :

• Permettre à la communauté scolaire de tisser un lien au territoire fort, durable et pédagogiquement porteur de sens.
• Permettre à la communauté scolaire de prendre en compte d’une manière qualitative dans les curriculums scolaires et en dehors de ceux-ci les thématiques et éléments territoriaux et patrimoniaux portées par les Associations.
• Développer des projets d’éducation, de formation, de recherche et de collaborations visant au développement de la pédagogie territoriale

Le Centre de compétences en Outdoor Education de la HEP Vaud jouera un rôle central dans la mise en œuvre de cette collaboration. Porté par une vision de l’enseignement en plein air qui dépasse le simple fait de sortir de la classe, il proposera des formations et des projets innovants favorisant une éducation ancrée dans les réalités locales. Comme le rappelle Ismaël Zosso, responsable du Centre : « Cette convention permet d’ancrer notre vision dans la durée. Elle nous donne les moyens de soutenir les enseignantes et enseignants, de structurer notre offre de formation, et de coconstruire des projets avec les territoires qui ont tant à offrir en matière d’éducation ».